L’automédication responsable et correcte

Publié le : 28 mai 20185 mins de lecture

fièvre Parmi les nombreuses situations où les symptômes arrivent à alerter la famille, il y en a qui imposent une intervention médicamenteuse prompte : la fièvre, les convulsions et le choc anaphylactique.

Les parents peuvent se confronter à beaucoup de problèmes liés à la santé de l’enfant et il est important qu’ils sachent distinguer entre les situations d’urgence quand il faut intervenir immédiatement et administrer une première dose de médicaments avant la consultation médicale ou l’hospitalisation d’urgence et les situations où il est indiqué d’attendre le conseil médical.

L’une des raisons pour lesquelles les parents prennent des décisions seuls quand il d’agit de la médication de leur enfant c’est la contrainte de temps pour aller chez le médecin lorsque l’enfant présente les premiers signes de la maladie. Il est recommandé d’avoir une relation proche avec le médecin pédiatre fondée sur une communication continue afin d’identifier ensemble les cas où ils peuvent administrer seuls des médicaments. Il ne faut pas négliger d’aller ensuite chez le médecin.

Quand est-ce qu’on peut utiliser l’automédication ?

Parmi les nombreuses situations où les symptômes arrivent à alerter la famille, il y en a qui imposent une intervention médicamenteuse prompte : la fièvre, les convulsions et le choc anaphylactique.

La fièvre

La fièvre est un des symptômes que les parents doivent savoir comment traiter, notamment au cas où sa croissance est brutale. Elle est définie par le dépassement de la température au-dessus de 38 degrés, dépassement qui doit être mesuré correctement, à l’aide d’un thermomètre axillaire ou rectal.
La fièvre est un indice de la réaction de défense quand une infection est présente et devient dangereuse lorsqu’elle dépasse les valeurs supérieures ou qu’elle crée un état d’inconfort qui peut être manifestée par somnolence, modification de la couleur de la peau. C’est un des cas les plus rencontrés de nécessité de l’automédication, en évitant ainsi les possibles complications (convulsions fébriles).
Il est recommandé que l’antithermique administré et le dosage soient agrées préalablement avec le médecin pédiatre, parce que les médicaments ne sont pas des bonbons et il y a certains aspect à envisager lors de leur administration. Par exemple, les médicaments à base de substances actives comme l’acétaminophène et l’ibuprofène font partie de la liste des médicaments recommandés, alors que les médicaments à base d’acide acétylsalicylique sont interdits. Les parents ne doivent pas administrer plus d’un médicament à la fois, parce que les alternations ou les associations de médicaments augmentent le risque de la toxicité hépatique et rénale.

Les convulsions

Les convulsions sont des incidents qui imposent la sollicitation de l’hospitalisation d’urgence, si elles ne sont pas déclenchées par une maladie chronique. Il ne faut pas administrer à l’enfant un médicament par voie orale, vu qu’il existe le danger de l’aspiration ; par contre, il est permis d’administrer à l’enfant un médicament anticonvulsivant par voie rectale, si le médecin le recommande. L’enfant doit être assis en position latérale et transporté à l’hôpital.

Le choc anaphylactique

Si les parents sont au courant de la présence d’une allergie chez leur enfant, ils doivent être préparés en permanence et avoir des médicaments antihistaminiques et un kit auto-injecteur avec adrénaline ou épinéphrine pour utilisation en cas d’urgence.
Le temps d’intervention est très réduit dans la situation d’un choc anaphylactique. Les symptômes alarmants comme l’étouffement, éruptions urticaires, gonflements immenses ou bien l’apparition d’un œdème sans urticaire qui augmente et peuvent déclencher la mort par étouffement.
Les parents doivent savoir comment procéder et réagir immédiatement. L’adrénaline sera administrée à des intervalles de 5 à 10 minutes et l’antihistaminique doit être de dernière génération et agir seulement sur le système immun et non sur le système musculaire ou nerveux. Ces procédures seront établies ensemble avec le médecin pédiatre et suivies d’une consultation de spécialité après chaque épisode allergique.

À consulter aussi : Dans quels cas demander conseil à son pharmacien ?

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