La méthode Mézières est une méthode de rééducation lancée par Françoise Mézières en 1947, diplômée en masseur-kinésithérapeute. Les résultats de cette recherche sont tellement remarquables dans le milieu médical, ont fait savoir la majorité des kinésithérapeutes et les médecins qui assistaient à ses conférences et démonstrations.
La méthode Mézières : tout ce qu’il faut savoir sur le sujet
Convaincue des méthodes de kinésithérapie classique, Françoise Mézière décide de fonder sa propre méthode, au même titre que la méthode MacKenzie. Cette dernière s’oriente plutôt dans la rééducation corporelle globale alliant postures, étirements, massages et exercices respiratoires. Pour cette pratique, le patient doit maintenir des postures précises et effectuer un travail respiratoire. En parallèle, elle est une enseignante en anatomie et gymnastique médicale et a aussi enseigné sa méthode à partir de la fin des années 1950 jusqu’à sa mort en 1991. Françoise, à travers sa méthode, a été la première kinésithérapeute à découvrir des groupes de muscles interreliés. Le travail accompli sur ces derniers, aide à redonner aux muscles leur élasticité et leur ampleur naturelles. Une fois décontracté, ils relâchent les tensions appliquées, et le corps se redresse. Cette technique prend en compte 4 chaînes dont, la chaîne musculaire postérieure, puis celle de la base du crâne jusqu’aux pieds. Depuis son décès, de nombreuses techniques dérivées sont apparues. Côté tarif, chaque séance coûte entre 45 à 65 €. Vous devez savoir que la Sécurité Sociale rembourse une partie importante des séances. Cliquez-ici pour en savoir plus.
La technique Mézières : principes et déroulement
Les techniques de kinésithérapie Mézières sont des thérapies holistiques de réadaptation posturale. C’est un concept révolutionnaire du moment. Et ce n’est pas pour rien si elle est aujourd’hui pratiquée par de nombreux kinésithérapeutes diplômés d’Etat. Vous ne le savez peut-être pas mais, les muscles deviennent trop puissants et trop courts lorsqu’ils sont sollicités trop longtemps. Il suffit qu’un maillon musculaire soit corrompu pour que l’ensemble de la chaîne en souffre. Le corps cherche alors à dompter ces contractions musculaires par des rotations, des torsions, des compressions, menant à la douleur. Chaque séance est toujours précédée d’un bilan, un entretien, une série de tests afin de trouver une série de massages spécifiques. Pour obtenir un résultat optimal, il est vivement conseillé de faire une séance par semaine. Mais en moyenne, le patient doit patienter un peu plus pour obtenir des résultats, peut-être une dizaine de séances. Attention, cette thérapie est déconseillée aux personnes souffrant de lourdes pathologies ou d’infections, et notamment aux femmes enceintes.
La méthode Mézières : ses avantages
La méthode Mézières vise à relâcher les tensions musculaires et à corriger les déviations de la colonne vertébrale. Avec cette méthode, le thérapeute modèle le corps en réalignant les structures. Les contractions à l’origine du déséquilibre seront réduits. L’objectif est que le patient puisse retrouver des formes symétriques et harmonieuses. Si au départ, elle était strictement réservée au traitement des troubles neuromusculaires jugés incurables, au fil des années, elle fut utilisée pour réduire les douleurs musculaires et pour traiter d’autres problèmes équivalents tels que les déséquilibres des vertèbres ou mes séquelles d’accidents sportifs par exemple. Attention, cette technique nécessite surtout la participation active du patient ainsi que sa motivation. En optant pour cette thérapie, le patient peut alors s’engager dans un long processus avec de nombreuses séances. En gros, cette technique :
- contribue au bien-être des personnes souffrant de fibromyalgie
- traite la bronchopneumopathie chronique
- traite des lombalgies
- soulage les douleurs liées aux stress
- traiter des déformations du dos
Pour faire le bon choix, vous devez évaluer la compétence du professionnel. Intéressez-vous à sa formation et son expérience. N’hésitez surtout pas à obtenir des références d’autres patients. Assurez-vous également que le praticien possède bien un diplôme en kinésithérapie pour exercer dans ce domaine. Toutefois, le praticien ne s’intéresse pas exclusivement aux symptômes présents et discernables, mais s’applique à vérifier l’origine de la douleur.