Les allergies et les allergènes : facteurs déclencheurs

Publié le : 28 mai 20187 mins de lecture

Sécrétions nasales abondantes, démangeaison au niveau du nez, éternuements répétés … ce sont les symptômes d’une allergie localisée au niveau du nez, connue sous le nom de rhinite allergique.

Des sensations d’étouffement, une respiration lourde, la toux sèche … ce sont les symptômes d’une allergie localisée au niveau des poumons, connue sous le nom d’asthme bronchique.

Des yeux en larmes, rouges, démangeaisons, paupières gonflées … ce sont les symptômes d’une allergie au niveau des yeux.

Des crampes d’estomac, vomissement et diarrhée … ce sont les symptômes de l’allergie localisée au niveau du système digestif.

Au niveau de la peau, les allergies se manifestent par des eczémas (dermatites atopiques), c’est-à-dire une éruption accompagnée par des démangeaisons au niveau des bras, des jambes et du cou, des dermatites de contact, qui sont des lésions spécifiques accompagnées par des démangeaisons pouvant apparaître à la suite du contact direct avec les substances provenues des produits cosmétiques, bijoux, vêtements, mais aussi après le contact avec divers allergènes professionnels.

Les allergies affectent environ 20% de la population, dont bon nombre sont transmises par voie héréditaire. Les premiers symptômes des allergies peuvent faire leur apparition à n’importe quel âge, mais il faut savoir que les personnes prédisposées à développer des allergies en reçoivent des signes en bas âge.

L’allergie est au fond une affection physique, mais les facteurs psycho-émotionnels (le stress, la crainte, la colère, la frustration et diverses phobies) peuvent déclencher ou aggraver sa symptomatologie.

L’organisme, se défend-il tout seul ?

Toujours. A l’aide des anticorps et des immunoglobulines. Mais il existe certaines personnes dont le corps produit en excès l’anticorps connu sous le nom d’immunoglobuline E (lgE). Les anticorps lgE en quantités abondantes surréagissent lorsqu’ils rencontrent un allergène, et stimulent par la suite l’élimination de l’organisme de certains composés chimiques qui, à leur tour, accélèrent les symptômes de l’allergie entraînée par la lgE. Les allergènes peuvent déclencher également d’autres réactions allergiques dans lesquelles les anticorps lgE ne sont pas directement impliqués.

Les allergènes les plus communs sont

Les substances végétales (le pollen des fleurs, des herbes, des graminées et certains matériels) : ce sont des causes fréquentes des allergies respiratoires ;

Les animaux domestiques (le poil et les pellicules des chats ou des chiens) : ce sont les causes fréquentes de l’asthme chez les enfants ;

Les acariens (des parasites qui ne sont pas visibles à l’œil) qui sont rencontrés dans la poussière, dans la laine et dans les zones de la maison à humidité élevée ;

La moisissure ;

Les piqûres des insectes ;

Les substances alimentaires comme la viande de poisson et du porc, les fraises, le lait de vache, le blanc de l’œuf, l’épinard – ce sont les causes fréquentes des allergies cutanées et gastro-intestinales ;

– Les médicaments.

Le diagnostique

L’anamnèse :  Le médecin ramasse les informations sur les circonstances où l’allergie est apparue (l’environnement, l’endroit où se rencontrait le patient, ce qu’il a mangé, les substances avec lesquelles il a été en contact), les habitudes, il essaie d’apprendre des données sur l’historique personnel et celui de sa famille. Tous ces détails seront très importants pour la réalisation des tests cutanés ou sérologiques.

Le test RAST (Radio Allergo Sorbent Test), qui mesure la lgE spécifique dans le sang et dans les sécrétions, par exemple, dans les sécrétions nasales.

Le test PRIST (Paper Radio Immuno Sorbent Test) dont le principe est similaire au test RAST.

Le test de l’épiderme ou le « prick skin test ».

Le test cutané qui est effectué par l’administration d’un extrait qui contient une quantité réduite de l’allergène suspecté. Si l’allergie est présente, sous quelques minutes il apparaît un gonflement.

Les tests de provocation nasale : L’allergène est introduit dans le nez. La réaction positive apparaît sous 30 secondes et est caractérisée par des symptômes tels que l’éternuement, des sécrétions nasales abondantes. Ce test n’est pas recommandé aux enfants âgés de moins de deux ans.

Les tests de provocation alimentaire, qui consistent en l’ingestion de la nourriture suspecte d’être le facteur déclencheur de l’allergie.

– « Phadiatop Infant » : recommandé aux enfants âgés de 0 à 4 ans. Ce test offre la possibilité de dépister les plus communs allergènes alimentaires et inhalés.

– « Phadiatop » – recommandé aux enfants âgés de plus de 4 ans et aux adultes. Ce test offre la possibilité de dépister la présence des anticorps lgE spécifiques aux allergènes inhalés les plus communs.

Si vous développez une symptomatologie plus légère ou modérée, alors votre problème pourra être facilement contrôlé à l’aide des médicaments des catégories suivantes :
• Cortisone
• Antihistaminiques
• Décongestionnantes nasales
• Antibiotiques
• Désensibilisation ou immunothérapie spécifique avec des vaccines allergéniques
• Traitements naturistes
• Traitements alternatifs, comme l’acupuncture, l’homéopathie.

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